Après deux jours de consultations, l’Organisation de la société civile (OSC) africaine a fait plusieurs recommandations, rendues publiques, à l’ouverture, jeudi, de la session ministérielle de la 29è Conférence régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Les 40 représentants des sociétés civiles nationales, régionales et internationales venant de 24 pays ont mené des réflexions sur ‘’nos relations, défis et demandes envers la FAO et ses états-membres”, explique la déclaration lue en marge de la session ministérielle.
La société civile africaine a, au terme de ses deux journées de consultations, adopté plusieurs recommandations dont ‘’la mise en place des cadres législatifs pour la régulation des Partenariats-publics-privés (PPP) comprenant des espaces inclusifs et transparents pour l’engagement des OSC, des gouvernements et du secteur privé dans l’élaboration et le suivi des PPP”.
‘’L’immédiate implémentation des recommandations de la Consultation pluripartite sur l’Agro écologie pour l’Afrique” ainsi que ‘’la protection des consommateurs en garantissant des aliments sains, nutritifs, variés, produits durablement, libres de pesticides, d’antibiotiques et d’OGM”, sont, également, au nombre des recommandations.
Pour les participants, la priorisation et l’encouragement de l’utilisation de technologies devraient être ‘’accompagnés par la promotion de systèmes et de technologies innovantes de l’information”, soulignant que ‘’les communautés locales soient placées au centre du développement, de la mise en œuvre et de l’évaluation de telles solutions”.
Spécifiquement, ils ont interpellé la FAO sur ‘’le développement de rapports réguliers et de statistiques sur l’implication des OSC dans les négociations et l’implémentation des PPP qui doivent être entrepris”.
La FAO, selon la société civile africaine, devrait appuyer les producteurs dans la capitalisation et la potentialisation des expériences de résilience face au changement climatique, tout comme elle doit faire usage de ‘’sa position stratégique pour encourager l’ouverture des espaces OSC dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation de ces processus”.
Enfin, l’OSC exhorte la FAO et les états à ‘’poursuivre rigoureusement les violations des droits humains dans le secteur agricole et alimentaire avec de sérieux efforts pour assurer la responsabilité des entreprises en incluant des mesures punitives pour les transgresseurs”.
Source APA